Art. 41
Antrag der Mehrheit
Abs. 1
Zustimmung zum Beschluss des Ständerates
Abs. 1bis
Die versicherte Person kann für die stationäre Behandlung unter den Spitälern
frei wählen, die auf einer kantonalen Spitalliste aufgeführt sind
(Listenspital). Der Versicherer und der Wohnkanton übernehmen bei stationärer
Behandlung in einem Listenspital die Vergütung anteilsmässig nach Artikel
49a.
Abs. 1ter
Die versicherte Person kann unter den Geburtshäusern frei wählen. Der
Versicherer übernimmt die Kosten nach dem Tarif, der für diesen
Leistungserbringer gilt.
Abs. 2
Beansprucht die versicherte Person bei einer ambulanten Behandlung aus
medizinischen Gründen einen anderen Leistungserbringer, so richtet sich die
Kostenübernahme nach dem Tarif, der für diesen Leistungserbringer gilt.
Medizinische Gründe liegen bei einem Notfall vor oder wenn die erforderlichen
Leistungen am Wohn- oder Arbeitsort der versicherten Person oder in deren Umgebung
nicht angeboten werden.
Abs. 3
Beansprucht die versicherte Person bei einer stationären Behandlung aus
medizinischen Gründen ein nicht auf einer Spitalliste aufgeführtes Spital, so
übernehmen der Versicherer und der Kanton die Vergütung anteilsmässig nach
Artikel 49a. Mit Ausnahme des Notfalls ist dafür eine Bewilligung des Wohnkantons
notwendig.
Antrag der Minderheit
(Stahl, Bortoluzzi, Parmelin, Scherer, Triponez, Wobmann)
Abs. 1ter
Streichen
Antrag Teuscher
Abs. 1bis
Zustimmung zum Beschluss des Ständerates
Eventualantrag Teuscher
Abs. 1bis
.... auf der Spitalliste des Wohnkantons aufgeführt sind ....
Antrag Studer Heiner
Abs. 1bis
Zustimmung zum Beschluss des Ständerates
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Meyer Thérèse (C, FR): Comme vous le voyez dans le projet, la
commission - il n'y a pas de proposition de minorité - avait décidé de
renforcer le libre choix des assurés pour leur donner la possibilité de
bénéficier de traitements dans tous les hôpitaux figurant sur une liste
cantonale, quel que soit le canton, et ceci avec la contribution de la part
cantonale du canton de résidence.
Il faut dire que nous avons discuté cet objet sur fond de débat sur
l'ouverture des frontières du pays, pour donner, dans certaines régions, la
possibilité à des assurés d'aller bénéficier de traitements à la charge de
l'assurance de base dans d'autres pays. Cela nous a motivés pour ouvrir un
peu les frontières cantonales. Actuellement, il faut faire une procédure
lourde pour avoir l'aval du canton de résidence afin d'aller se faire soigner
dans un autre canton, avec la couverture de l'assurance de base.
Nous sommes conscients que cette nouvelle disposition est un défi
supplémentaire pour les cantons qui doivent décider de la couverture
hospitalière pour leur canton. C'est aussi un défi de qualité parce que, si
les personnes d'un canton choisissent le plus souvent d'aller se faire
soigner dans un autre canton, il faudra se demander ce qui se passe.
Nous appelons aussi le Conseil des Etats à vérifier encore la teneur de
l'article parce qu'il stipule que le canton de résidence doit prendre en
charge sa "part respective". Or en fait, il y a des différences
suivant les cantons et il faudrait peut-être affiner la formulation en disant
que le canton de résidence prend en charge la part cantonale du canton où
sont prodigués les soins.
Nous sommes conscients que vis-à-vis de la planification, c'est une petite
révolution que nous demandons là aux cantons. Mais nous avons une certaine
sympathie pour cette liberté de choix qui force, bien sûr, à la qualité.
Nous allons donc soutenir
la commission.
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